- l'Association envisage
d'aider encore une autre population, celle qui se trouve proche
de la ligne de démarcation
Enquête et constat : Destruction totale de l'infrastructure des
quartiers ravagés par les bombardernents.
- Maisons criblées de balles
ou éventrées par les obus.
- Abris inéxistants, dans
des conditions de vie impossible sans eau , ni électricité, ni téléphone.
- Une promiscuité malsaine
hommes, femmes, enfants, bébés, malades et vieux viellards partagent
les mêmes lieux jugés sûrs, dans la panique et l'angoisse.
- Aucune assistance humanitaire
ne peut leur parvenir .
- Les déplacés avaient
déferlé par vagues successives dans la région , pour occuper les
carcasses d'immeubles proche de la ligne de démarcation
.
Toujours aidée par World-Vision, "la Voix de Ia Femme Libanaise"
loue le rez-de chaussée d'une école désertée à Ain-el-Remrnaneh
(quartier Saint Maron), pour accueillir les familles, essayer de
les réconforter et leur procurer les aides de première nécessité
.
- Ce centre confié à une
assistante sociale de taille, courageuse et connaissant bien la
région, ne tarde pas à devenir l'oasis du quartier et tient lieu
de point de rencontre pour adultes adolescents et enfants qui
participent à des activités diverses.
- Une garderie pour enfants
de 2 à 4 ans avec priorité aux mamans qui travaillent.
- Cours de formation professionnelle,
coupe, couture, broderie, peinture sur tissu, dactylo, en vue d'assurer
aux jeunes filles, femmes et veuves de guerre un petit revenu et
de les occuper .
- Cours de rattrapage, français
et anglais pour les jeunes qui ont eu une scolarité irrégulière.
- Colonie de vacances dans
les villages restés calmes au profit de 250 enfants choisis parmi
les plus démunis, afin de leur permettre de respirer l'air frais
et de voir le soleil .
1- Educatif
Quelques 330 enfants profitent d'une aide relevant d'un programme
de parrainage d'outre-mer.
A partir de 1990 plus de 700 enfants parrainés par des bienfaiteurs
Belges reçoivent une bourse scolaire assez importante.
2- Familial
Pendant la colonie, on a pu réaliser combien était grand le traumatisme
causé par la guerre chez l'enfant. Le premier soir, un enfant a
voulu dormir dans l'armoire craignant le franc tireur... A la fin
de la colonie, des enfants se sont cachés dans les arbres, refusant
de revenir en "enfer "...
Le centre assiste les cas poignants attribuant à chacun des
aides adéquates tels médicaments, lait pour nourrissons ou même
une petite mensualité aidant à la survie. La Y.M.C.A. collabore
aux activités de ce centre, nous prête les machines à écrire et
participe aux frais de la colonie de vacances.
La "World Vision International" fidèle à ses engagements finance
une large part des activités, de nos deux centres.
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